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VOCATION
Un ministre de l’Éducation nationale parlait il y a quelque temps de vocation pour caractériser le métier de professeur. Chacun sait pourtant que la vocation n’est qu’un simple cache-misère.
L’ART ET LA QUESTION
Au lycée de Z, ce jour-là, j’espérais pouvoir conclure mon cours sur le mystère de l’art. Dans la classe, l’ambiance se tendait peu à peu. La question passionnait maintenant les élèves.
Sourate n°2, verset 80
À voix basse, de cette voix qu’ont parfois les conspirateurs, en regardant de droite et de gauche afin de s’assurer qu’aucun de ses camarades n’écoute notre conversation, elle lâche enfin le morceau. Je n’ai pas indiqué que le Coran contient déjà toutes les vérités scientifiques. Je la dévisage sans pouvoir cacher ma surprise.
LE RADEAU DE LA MÉDUSE
“Je décidai de relancer le cours de philo à partir d’un exemple. Et comme je les savais pauvres en matière de peinture ou de musique savante, je choisis L’Assommoir, certain que mes élèves connaissaient ce texte qu’on étudie si souvent au collège. J’étais très loin du compte.”
Couloirs – Diogène en banlieue
Le manque de lumière souvent, le silence que vient seulement rompre la voix des professeurs qui perce à travers les maigres cloisons des salles de classe, tout rend ces couloirs pesants et un peu inquiétants. Une agression ou un racket pourrait s’y dérouler sans que personne ne le sache.
Formulaire – Diogène en banlieue
Dans mon lycée de Z, le cours sur la dissertation se poursuivait sans anicroche. Qu’est-ce qu’une oeuvre d’art ? Beau sujet, les questions fusaient. La classe semblait mordre à l’appât.
Lettre anonyme – Diogène en banlieue
Dans un lycée de la banlieue parisienne, une de mes collègues vint me trouver presque en pleurs, une lettre anonyme à la main. Comme tous les papiers de ce genre, cette lettre était écœurante. Elle attaquait sur plusieurs plans, privés et religieux notamment, et contenait pas mal d’obscénités.
Art – Diogène en banlieue
Dans les lycées ordinaires, ou moyens si l’on préfère, c’est-à-dire dans la plupart des lycées de France, la connaissance du monde de l’art est lacunaire.