Category: NOUVELLE
La cabale de San Francisco à Londres
Devant eux, au coin d’une rue, il voit descendre du tram un homme habillé d’une cape et d’une capuche noires avec une démarche lourde. On aurait dit l’Ange de la Mort. En le voyant, un frisson lui traverse les épaules. L’homme grimpe la côte et disparaît.
L’AMOUR FOU À SOFIA
Une joie réciproque les envahit, une joie indescriptible, une joie inexplicable, une joie enivrante. Soudain Atanas se met à courir. Taras le poursuit. Il court, court de toutes ses forces… et un flash survient. Encore une image de déjà-vu…
New York, été 2005
Manhattan séduit Jona avec son architecture vertigineuse, sa population extravertie, son énergie infatigable, sa vivacité d’esprit, son avidité inépuisable, sa rapidité. Chaque jour, il découvre un quartier de l’île. Il se sent en osmose avec New York. Il a cette forte conviction que sa vie prendra un tournant ici même.
Diogène en banlieue | Effondrement
Le lycée menaçait ruine depuis quelque temps déjà. Les peintures s’écaillaient, il n’était pas rare de voir se détacher des murs auréolés d’humidité de vastes plaques de plâtres. Les professeurs avaient multiplié en vain les rapports alarmants à l’intention du rectorat.
UNE VISION À BUENOS AIRES
Eva se perdit un court moment dans ses pensées jusqu’à ce qu’elle sentît un regard intense posé sur elle. Elle leva la tête et vit, en face d’elle, un homme qui la dévisageait. Sa première pensée fut qu’il n’était pas de la capitale. Sa peau foncée, ses yeux noirs, son nez crochu étaient ceux d’un indio. Il devait certainement venir d’une province du nord ou de Bolivie. Bien que son visage fût d’une beauté peu commune, son expression douloureuse la troubla.
LE COUP DE POING AZÉRI
Série : fastes et malheurs universitaires Épisode 2: Le coup de poing azéri Auteur: Peter Doré Une nouvelle année académique se termine sans que la diabolique Aurore manifeste son animosité. Il faut […]
L’AURORE DU HARCÈLEMENT
Auteur : P. Doré Dans la salle des professeurs de cette université anglaise prestigieuse, elle se tient là, debout, dans son manteau beige qui a enduré, apparemment, beaucoup d’épreuves saisonnières. A mon […]
LE PRESSENTIMENT DE DÉCEMBRE
C’est un ciel bas de décembre par temps de pleine lune, mais l’astre est encore éclipsé par les nuages. Les arbres froids et dépouillés sont debout dans une demi-obscurité grillagée et ajourée d’un petit rideau. Ni ténèbres, ni lumière : le crépuscule, le moment entre chien et loup comme disent les Français. Le silence assourdissant de la solitude pénètre jusqu’au bout des doigts.