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PIERRE II, DUC DE BRETAGNE (1450-1457)
Pierre II contribue à la modernisation, à l’indépendance et à la stabilité du duché de Bretagne. Il fait preuve de prudence et oriente sa politique en fonction des acteurs pesant sur l’échiquier européen.
PARVENIR OU MOURIR À LA COUR DES TUDORS
Vivre ou travailler à la cour d’Henry VIII était pour le moins risqué car tomber en disgrâce équivalait à un séjour à la Tour de Londres pour y être ensuite décapité. Mais rien ne dissuadait les arrivistes, car la chute de l’un entre eux signifiait un poste vacant à pourvoir.
La prise de Fougères par les Anglais en 1449
Pour assurer leur présence en Normandie, les Anglais se servent de mercenaires pour prendre la riche ville de Fougères afin de faire pression sur le nouveau duc de Bretagne, François 1er, pour qu’il s’allie avec eux ; un stratagème qui se révèlera désastreux pour l’avenir de la France anglaise.
La restitution du Maine à la France en 1448 et ses conséquences
Les Anglais de France sont hostiles à la restitution du Maine qu’ils considèrent comme un acte de trahison de la part de la Couronne d’Angleterre. La retrocession est perçue comme une fragilisation de la sécurité militaire de leur duché normand et une dépendance accrue envers la Bretagne.
Instabilité en Normandie anglaise au XVe siècle
Dans les années 1440, la Normandie anglaise se trouve dans une situation précaire : l’Angleterre n’a plus d’alliés sûrs en France, les communications maritimes deviennent incertaines, les villes normandes sont mal ravitaillées et subissent de nombreux ravages. Quant à la population normande, elle est de plus en plus nombreuse à émigrer.
L’ascension de John Beaufort, duc de Somerset & l’instabilité dans les marches de Bretagne
John Beaufort est le dirigeant anglais tenu responsable de la dégradation des relations avec le duché de Bretagne, notamment par les pillages livrés par ses troupes anglaises dans les marches bretonnes.
Les ducs de Bretagne : médiateurs des Anglais
Très tôt, le duc de Bretagne est sollicité par les Anglais pour jouer le rôle de médiateur. En 1433, son nom figure parmi d’autres noms de princes qui pourraient présider les négociations d’une trêve entre l’Angleterre et la France. Les Bretons, quant à eux, sont inquiets des difficultés de leur allié parce qu’une chute de l’Empire anglais en France pourrait compromettre la stabilité politique et économique de la Bretagne.
La Bretagne face au déclin de la France anglaise
Le chroniqueur Thomas Basin dans son oeuvre “Histoire de Louis XI” tient le public dans l’illusion d’une puissante armée bretonne que Français et Anglais redoutent, ce qui expliquerait selon lui la raison pour laquelle on ménage le duc Jean V de peur qu’il ne rejoigne les forces adverses. La réalité est pourtant bien différente.